Sur les traces des animaux et de Sapiens...aujourd'hui !

Quels animaux nous ont le plus marqué à travers le temps ?
Comment prépare-t-on un mur avant de graffer ?
Sous quelle forme peut-on transmettre une mémoire ?
Comment utilise-t-on une bombe de peinture ?
Comment un artiste choisit-il le titre d’une œuvre d’art ? Pourquoi graffer un mur ?…

Pour trouver les réponses à ces nombreuses questions, les élèves de la classe de 6eC ont participé, sous forme d’ateliers, à la résidence de l’artiste graffeur « Horor » du 7 au 14 mars dernier.

Le challenge fut de taille pour tout le monde : graffer toute la longueur du mur du préau du collège !

Avant de se lancer, il a fallu « penser » la fresque à réaliser : que dessiner ?

Au vu de notre projet, il semblait évident que nous devions représenter des animaux.
Mais quelle forme adopter ? Reproduire les techniques ancestrales que nous avions découvertes ?

Ou nous inspirer de l’univers de Horor qu’il nous avait présenté ?

Notre choix fut vite arrêté : nous allions graffer des animaux ! Après un remue-méninge, nous avons choisi 4 animaux : le renne, le cheval, le lion des cavernes et le loup. Certains d’entre eux ont été utilisé par l’Homme pour leurs matières organiques, d’autres ont évolué vers des animaux domestiqués et un a disparu…

Nous avons soumis ces 4 animaux aux élèves du CVC qui ont choisi d’attribuer les loups aux élèves de 6^e, les chevaux aux élèves de 5^e, les rennes aux élèves de 4^e et les lions des cavernes aux élèves de 3^e.

Au préalable, il a fallu préparer le mur d’une couche d’acrylique ton pierre avec des rouleaux.

Puis, il a fallu créer une perspective en superposant des couches de peinture acrylique de couleurs différentes.

Horor, Thomas pour nous, a ensuite tracé les animaux à la craie, il avait des modèles sur sa tablette.
Il a refait les contours des silhouettes à la bombe pour que nous puissions passer au remplissage.

Mais avant ça, il a fallu qu’on apprenne à utiliser la bombe de peinture. Nous nous sommes entraînés sur du film transparent tendu entre deux poteaux : tenir la bombe droite, garder une bonne distance, ni trop près ni trop loin, appuyer de façon régulière.

Nous sommes ensuite passés sur le mur. Chaque jour, nous utilisions une couleur de bombe différente. Chaque élève était responsable d’un animal.

A la fin du remplissage des différentes zones, Thomas est repassé après nous pour corriger nos coulures, rattraper nos petites erreurs, finaliser la fresque avec des effets pour apporter sa touche.

Nous avons chacun signé notre œuvre et Horor a aussi posé sa signature à la fin de la fresque
que nous avons décidé de nommer « Animalia in cursum perpetuum »,
cela pour représenter la course continue des animaux.

La fresque était enfin prête à être montrée au public, les élèves du collège la connaissaient déjà.

Nous avons consacré deux séances début mai pour préparer le vernissage de notre exposition :

- réfléchir à l’organisation des espaces, au déroulé du vernissage

- définir le rôle de chacun

- organiser les différents ateliers, savoir quoi dire aux visiteurs.

Nous avons également fait un dernier atelier avec Horor : customiser une des bombes utilisées
pour faire la fresque. Il nous a montré comment écrire à la manière d’un graffeur.
Chacun selon son goût et ses talents à réaliser un sticker avec son nom ou son blaze.
Une fois le sticker prêt, nous l’avons collé sur la bombe que nous avions préparée.
Toutes ses œuvres personnelles allaient être présentées au cours du vernissage.

Le 31 mai, nous avons mis en place les affiches dans le hall, nous nous sommes préparé à l’oral pour ne pas perdre nos moyens. Nous étions prêts à accueillir les visiteurs.