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Les
4C mènent l’enquête au Familistère de Guise !
De briques et de sang,
vous connaissez ?
C’est une fabuleuse BD, écrite par Régis
Hautière et David François, édité chez Casterman en 2010 !
C’est l’histoire d’Ada Volsheim, qui raconte, en 1938, une affaire tragique qui s’est déroulée en 1914,
quelques mois avant la Grande Guerre. Son récit est un retour en arrière (on appelle cela aussi flashback ou analepse) qui lui permet d’évoquer une série de crimes qui ont lieu au Familistère de Guise, dans une communauté particulière fondée par Jean-Baptiste Godin en 1858.
Pour plus d’information sur cette affaire, lisez l’article de L’Humanité daté du 31 Août 1914,
alors que la Guerre venait d’être déclarée.
C’est l’histoire d’Ada Volsheim, qui raconte, en 1938, une affaire tragique qui s’est déroulée en 1914,
quelques mois avant la Grande Guerre. Son récit est un retour en arrière (on appelle cela aussi flashback ou analepse) qui lui permet d’évoquer une série de crimes qui ont lieu au Familistère de Guise, dans une communauté particulière fondée par Jean-Baptiste Godin en 1858.
Pour plus d’information sur cette affaire, lisez l’article de L’Humanité daté du 31 Août 1914,
alors que la Guerre venait d’être déclarée.
Nous nous sommes rendus, vendredi 28 Mai 2021, à Guise pour examiner de plus près les lieux du crime. L’accueil au Familistère a été très chaleureux. Nous nous sommes sentis épanouis,
à l’aise et libres dans un endroit aussi authentique.
Avec notre guide, Pierre-Jean, nous avons retracé le parcours des assassins en traversant les lieux
où ils ont commis leurs crimes dans la BD. Mais cette visite restera inoubliable
car nous avons pu nous rendre compte de la réalité de ce lieu rempli d’Histoire qui fait partie de notre mémoire : nous n’avions pas imaginé la grandeur impressionnante des bâtiments, ni la beauté de la grande verrière,
chef-d’oeuvre d’architecture.
Nous nous sommes déplacés par la pensée à une époque lointaine pour nous : nous avons suivis
les pas des familistériens, nous avons ressenti la vie grouillante de cette communauté, qui a réalisé une utopie :
le familistère, appelé « palais social » par Godin avait pour but de rendre les ouvriers heureux en mettant l’égalité de tous au centre de l’organisation sociale.
En pleine Révolution industrielle, Jean-Baptiste Godin a créé les usines Godin, qui fabriquent des poêles
en fonte et emploient des ouvriers sont des fondeurs. Ces derniers vivent avec leurs familles au familistère que Godin à fonder pour leur permettre de vivre sur place. Ils vivent en autarcie (cela veut dire qu’ils se suffisent à eux-mêmes) puisqu’ils ont tout ce qui est nécessaire pour la vie quotidienne, à proximité : un économat pour faire les courses, un théâtre, un lavoir, une piscine, une école, une crèche, jardin d’agrément et jardin de potager. D’ailleurs, le théâtre est un espace singulier car ce n’est pas seulement une espace de divertissement, c’est aussi un espace de rassemblement de la communauté où l’on procède à des votes pour prendre des décisions collectives. Le Familistère est seul endroit de France au XIXème siècle où les femmes ont le droit de vote et peuvent s’exprimer comme les hommes.
L’après-midi nous avons fait des expériences de physique pour prouver que Godin a réussi son utopie en donnant à tous la même luminosité dans les appartements et la même acoustique dans le théâtre.
Ces ateliers, menés avec Jérémie et Delphine, étaient très enrichissants.
 Journal scientifique |
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Et maintenant prêts pour aller au Festival de la BD d’Amiens pour mener une nouvelle enquête :
retrouvez-nous bientôt pour un prochain article !
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