Après avoir tous lu la BD « De briques et de sang », les élèves avaient rencontré

le dessinateur David François et lui avaient proposé un scénario « alternatif ».

L’objectif : que chacun réalise, comme un pro, une planche - tache finale de l’EPI

« BD et Utopie Sociale ».

Ainsi, lundi 12 mars, les 4eB se sont rendus au Familistère de Guise,

sur les lieux des crimes de la BD, pour trouver l’inspiration...

Myriam : « Quand je suis arrivée au Familistère de Guise, la premièrevue était le pavillon central. J’ai vu qu’il ressemblait extrêmement bien à celui de la BD  « De briques et desang » : grand, avec beaucoup de fenêtres, et juste devant, une statue représentant Godin qui était le patron de toutceci ! »

Paul : « Dans la boutique il y avait des livres dans lesquels apparaissaient le Familistère, des cocottes et des poêles de l'usine. Il y avait aussi des citations comme Nous avons voulu mettre la demeure de l'ouvrier dans un palais. »

Titouan : « Ensuite, nous nous sommes rendus dans le jardin d'agrément. Ce lieu était destiné à la détente des ouvriers. On pouvait reconnaitre des lieux de la BD notamment la scène du premier meurtre. »

 Yassine : « C’était un lieu exprès pour se détendre. Dans ce jardin il y a des potagers, différents arbres, des statues, des fontaines… »

Liléa : « Après cela, direction la piscine (et la buanderie par la même occasion), endroit où a lieu le deuxième meurtre, celui d’Evelyne Granger. La piscine était un lieu de loisir où les ouvriers pouvaient sedétendre. Elle servait aussi à apprendre à nager pour les enfants. Le fond était amovible. Par la même occasion, avant et après lapiscine, les ouvriers prenaient le temps pour bien se laver avec de l’eau chaude. Godin trouvait cela important ; à cette époque, ildevient primordial d’être propre, d’avoir une bonne hygiène, c’est l’hygiénisme. »

Nehla : « Le guide nous a dit que Godin avait créé cette piscine pour que les gens du Familistère puissent se relaxer, car c'était important pour lui qu’ils se sentent bien et qu'ils aient une bonne hygiène de vie. »

« L’immense verrière du palais social, on ne s’en lasse pas ! »

Anas : « Le troisième crime a eu lieu dans le pavillon central, dans l'appartement des Deneux. Ils sont morts par asphyxie. Dans les appartements, il pouvait y avoir un oiseau qui permettait d’alerter en cas d’incendie. »

Yousra : « On s’est rendu dans l’appartement des Deneux, troisième lieu de crime. Les murs sont blancs pour qu’on puisse voir plus facilement les saletés, le parquet était interdit, les animaux aussi. Les appartements sont les mêmes pour tout le monde. Cet immense palais appartenait à tout le monde dans un sens. Godin a eu l’intelligence de mettre l’eau courante à chaque coin de couloir pour que des liens se créent entre chaque voisin. »

Léo : « Même s'il n'y avait pas d'eau courante, il y avait des douches aux coins des bâtiments et des vide-ordures aussi. »

Lamia : « Godin avait créé un palais pour que ses employés soient dans de bonnes conditions. »

Myriam : «  Dans un deuxième temps, l’après-midi, nous avons fait une activité qui était d’imaginer, comme Godin, un bâtiment représentant une utopie sociale. Nous avons observé des maquettes d’architectes, puis nous avons travaillé en plusieurs groupes. Ensuite il a fallu réaliser une maquette de notre utopie et lui donner un nom, la présenter à l’oral. »

La suite du programme :

collaboration avec David François, afin que chaque élève réalise sa propre planche...