Petit
voyage
dans le temps et dans les pas d’Hagard à Samara !
Le
mardi 27 septembre 2022, toutes les classes de 6e du
collège Arthur Rimbaud ont été invitées
au parc de reconstitution
historique Samara, à la Chaussée-Tirancourt, tout près d’Amiens.
Nous
connaissions
déjà un peu puisqu’on avait lu le tome 3 de la BD
Hagard avant, au CDI.
Hagard
est un personnage de BD, un petit garçon capable de voyager
dans le
temps
quand il s’endort et grâce à sa passion pour l’Histoire.
Dans le tome 3, il a été invité à l’anniversaire
de sa copine
Cléo à Samara… Nous avons suivi ses pas.
Notre
journée s’est organisée grâce à un système d’indices :
dès qu’on finissait un atelier,
on recevait une carte qui était
un indice pour nous amener à l’étape suivante.
Après la boutique
et le labyrinthe, plusieurs ateliers nous ont intéressés :
L’atelier
« Agriculture »
Dans
le
tome 3 d’Hagard, nous avons compris qu’au Néolithique,
les hommes changent de « mode de vie « : ils
deviennent
sédentaires en cultivant et en élevant des animaux au même
endroit. Le guide Mohamed nous a montré son outil pour couper
les
céréales, la faucille, et nous a expliqué comment la fabriquer,
avec du bois ou une mâchoire de vache, de la colle et des
morceaux
de silex.
L’atelier
« Tissage »
On
a
découvert qu’avec des poils d’animaux ou avec du lin, on
pouvait créer du fil, puis, grâce à un métier à tisser, créer
du tissu. La médiatrice nous a fait une démonstration de filage
de
la laine, grâce au fuseau, qui ressemble à une toupie. Et grâce
à
certaines plantes (que John Peter va chercher dans le
labyrinthe,
dans la BD), on pouvait teinter les tissus.
L’atelier
« Galette »
Après
que
le guide Mohamed nous ait appris que des galettes carbonisées
(Nous, on dit « cramées ») ont été retrouvées par des
archéologues, nous avons essayé, avec Claude, d’écraser les
grains de blé pour faire de la farine. Les néolithiques ne le
faisaient pas en claquant des doigts ! Ils utilisaient une
grosse pierre qu’il fallait pousser en avant et ramener en
arrière.
La farine obtenue était mélangée à un peu d’eau, pour faire de
la pâte. On la mettait dans un four en terre, même pas 5
minutes, à
250°. On a même pu goûter ces galettes « à
l’ancienne »
et c’était bon !
L’atelier
« Oppidum »
L’oppidum,
c’est
une forteresse tout en haut ! A cette époque, Amiens
s’appelait Samarobriva.
On nous a expliqué que Jules César était
là avec toute son « équipe » : c’était plus
pratique pour voir
les ennemis de loin et s’en protéger. Le camp
faisait 20 hectares, c’est la surface de 20 terrains de
foot !
Dans la BD, on a la preuve que les soldats romains se sont
arrêtés
là car on a retrouvé des clous de leurs sandales !
Les
ateliers proposés par le Musée de Picardie (Poteries,
Métaux, Silex, Numismatique)
Les
élèves devaient établir un cartel et disposer les objets dans un
présentation comme dans un musée
Quelques
témoignages
d’élèves de 6e :
Jufélia :
« Personnellement,
j’ai appris plein de choses sur les hommes
préhistoriques à cette sortie. »
Téo :
« Moi,
j’étais dans l’atelier « Pièce » :
on a appris comment s’appelait le devant, le derrière, les
écritures sur le côté, les symboles… Ensuite, nous avons vu
comment elles étaient fabriquées. On prend un petit bout de
métal
qu’on place sur un cylindre avec le symbole, après on prend un
autre cylindre qu’on place au-dessus, ensuite on tape dessus
avec
un marteau et c’est fini ! »
Hésiya :
« A Samara, j’ai tout aimé mais mon activité préférée,
c’est quand j’ai touché (comme Hagard) les objets : une
bague, un bout de selle de cheval. J’ai aussi aimé quand on nous
a
fait goûter
la galette. »
On
y retournera avec plaisir !